Nos équipements technologiques

Nos équipements technologiques

3 Scanners

Le scanner est une technique d’examen qui crée des images d’une partie du corps à l’aide d’un appareil d’imagerie médicale.


Cet appareil utilise des rayons X à faible dose orientés vers une partie du corps à examiner.

L’appareil comporte une table d’examen qui glisse dans un anneau. Vous êtes allongé sur la table d’examen et la partie du corps à examiner se trouve dans l’anneau dans lequel tourne un émetteur à rayons X. Vous n’êtes donc pas enfermé comme lors d’une IRM.

A chaque tour, une image de votre corps est prise. Le scanner réalise une succession d’images de l’intérieur du corps (généralement plusieurs centaines de coupes).

Les images sont visualisées sur un écran d’ordinateur sous forme de coupes. En les assemblant, on peut recréer une image en trois dimensions.

L’examen est réalisé par un manipulateur de radiologie, sous la responsabilité d’un médecin radiologue qui analyse les images.

Le Scanner étudie le cerveau, la cage thoracique, l’abdomen ou encore les os. Il recherche des anomalies qui ne sont pas visibles sur des radiographies standard ou à l’échographie.


Il permet de :

  • Mettre en évidence des infections, une hémorragie, des kystes, des tumeurs, des ganglions,
  • Localiser avec précision un organe par rapport à un autre, de définir le trajet d’un vaisseau.
  • Guider des ponctions d’organes profonds évitant une intervention chirurgicale.

1 PETscan

Le PETscan utilise une technologie différente des gamma caméra classiques en utilisant une couronnes circulaire de détecteurs de rayons gamma au lieu de détecteurs parallèles. Les radiopharmaceutiques employés sont également différents (l'atome radioactif est alors émetteur de particules beta +). Il est dans l'ensemble plus précis que la gamma-caméra classique et ses usages sont différents. Chaque modalité à su trouver sa place pertinente dans toute l'étendue des champs de compétence de la médecine nucléaire. 


Dans ses versions modernes le PETscan est couplé à un scanner de qualité radiologique et des études fonctionnelles et anatomiques de grande valeur informative.

Dans ses versions modernes le PETscan est couplé à un scanner de qualité radiologique et des études fonctionnelles et anatomiques de grande valeur informative.


Le radiopharmaceutique le plus employé est le FDG qui présente une grande polyvalence d'emploi et une sensibilité remarquable, particulièrement pour l'imagerie du cancer à ses différents stades : bilan d'extension, réévaluation en cours de traitement, évaluation de fin de traitement, surveillance et bilan d'une rechute. Le PETscan est complémentaire à d'autre modalités d'imagerie dans le bilan de la maladie cancéreuse.

L'injection du radiopharmaceutique est indolore et rapide, il s'effectue en intra-veineuse. Il s'en suit une période d'attente variable pour permettre l'assimilation du produit par l'organisme, le plus souvent environ une heure dans un box individuel. La camera de PETscan est semblable à un scanner classique, le patient passant dans un anneau ouvert aux deux extrémités pendant environ 15 minutes pour l'acquisition des images. Des protocoles de scanner variés peuvent être employés : injection de produit de contrast, acquisition dédiés à la sphère ORL, des acquisitions urologiques, etc...


Il n'y a pas d'autre consigne particulière que d'être à jeun depuis 4 heures pour un PETscan au FDG. Le temps à prévoir dans le service est d'environ 2 heures. 


Tout médecin peut prescrire un PETscan, généraliste comme spécialiste. 

3 IRM

Un examen d’Imagerie par Résonance Magnétique (ou IRM) est une technique d’examen qui crée des images d’une partie du corps ou des organes à l’aide d’un appareil d’imagerie médicale.


Cet appareil utilise un aimant très puissant (d’où le terme de magnétique) qui fait réagir un composant de notre corps qu’on appelle l’hydrogène. L’hydrogène est présent dans les molécules d’eau du corps humain.

Une IRM permet ainsi de réaliser une succession de photographies de l’intérieur du corps (plusieurs dizaines d’images).

Les images sont visualisées sur un écran d’ordinateur sous forme de coupes. L’ordinateur reconstruit les images pour étudier par exemple uniquement les vaisseaux sanguins (on parle alors d’Angio-IRM).

L’examen est réalisé par un manipulateur de radiologie sous la responsabilité d’un médecin radiologue qui analyse les images. Le médecin radiologue est qualifié pour choisir la meilleure technique adaptée à votre cas. Le choix de cette technique par rapport à une autre dépend de ce que recherche le médecin.

C’est une technique qui permet notamment de mieux détecter des tumeurs, une infection ou une hémorragie.

Lorsqu’une tumeur est détectée, l’IRM permet aussi de mieux se rendre compte de ses caractéristiques et de contrôler l’efficacité de certains traitements.

1 robot Da Vinci

Le robot Da Vinci est un dispositif médical constitué d’un système de commande d’instrument endoscopique et permet de réaliser des interventions dites mini-invasives dans de multiples spécialités chirurgicales, et notamment au niveau de l’abdomen.


Le robot est composé d’une console de commande pilotée par le chirurgien, d’un chariot patient équipé des bras robotisés interactifs équipés d’instruments et d’un système d’imagerie déporté.


On compte un peu plus d’une centaine de Robot Da Vinci en France dont 1 sur le pôle des cliniques privées d’Amiens.

2 gamma-caméras

Les gamma-caméras ou caméras à scintillation sont des appareils qui permettent aux médecins nucléaires d’effectuer des scintigraphies, examens qui fournissent des diagnostics détaillés sur le fonctionnement de la thyroïde, du coeur, des poumons, et de bien d’autres parties du corps. 


Les scintigraphies tirent leur nom de la faculté de certains cristaux, comme l’iodure de sodium, de scintiller (émission lumineuse) sous l’effet des rayonnements.


L’examen consiste à administrer au patient une molécule marquée à l’aide d’un isotope radioactif gamma, car ces rayons pénétrants sont susceptibles de sortir du corps et d’atteindre les dispositifs de détection. La molécule dont on cherche à suivre le devenir dans l’organisme est choisie en fonction du diagnostic à effectuer. Une fraction minime d’isotope radioactif suffit, étant donnée l’extrême sensibilité des systèmes de détection capables de compter les désintégrations d’atomes individuels.

2 accélérateurs linéaires de radiothérapie équipés pour l'arcthérapie

L’arcthérapie est une technique qui permet une irradiation sur 360 degrés, avec une adaptation continue de la position des lames du collimateur de l’accélérateur linéaire, en fonction de l’angle de l’incidence du faisceau par rapport à la tumeur ciblée et aux organes périphériques.


L’arcthérapie dynamique permet de réduire la durée de chaque séance, de sorte que le patient risque moins de bouger et que le traitement gagne en précision.

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